KARNAK

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 Le temple de Louxor

Contrairement aux temples égyptiens, il a été conçu selon deux axes, est-ouest et nord-sud, l'axe terrestre et l'axe céleste, symbolisant le pouvoir divin et le pouvoir royal. Il est composé de trois enceintes séparées et entourées chacun d'une enceinte de briques crues. La plus grande est le sanctuaire d'Amon. C'est aussi la mieux conservée. il y a également celle de Mout, son épouse et celle du Dieu Montou. Pour comprendre le fonctionnement de cet ensemble, véritable encyclopédie de la théologie, il faut s'imaginer que seul, le roi et les prêtres étaient autorisés à pénétrer dans cette haute enceinte sacrée. Dans le naos, le sanctuaire, reposait la statue en or d'Amon-Ré, objet d'un culte journalier et secret.

Le complexe de Karnak comprenait un lac sacré de 120m de long où, écrit Hérodote, les prêtres accomplissaient les rites nocturnes. Aujourd'hui, le lav reflète les imposants vestiges du temple et le nuit surtout, lorsque les monuments sont illuminés par le spectacle "son et lumières", il fait renaître l'antique splendeur de Thèbes.              

Des dimensions stupéfiantes

Le grand temple d'Amon est le temple à colonnes le plus vaste du monde. On dit qu'il pourrait contenir Nôtre-dame de Paris toute entière et qu'il est si vaste qu'il couvrirait au moins la moitié de la superficie de Manhattan.

La partie la plus extraordinaire est l'imposante salle hypostyle avec ses 102 mètres de large, 53m de profondeur et 134 colonnes de23m de haut.

Sous la XIXème dynastie, 81322 personnes y travaillaient en tant que prêtres, gardiens, ouvriers ou paysans.

Louxor est une ville du centre-est de l'Égypte, sur le Nil, à environ 500 km au sud du Caire. Le site, l'un des plus touristiques d'Égypte constitue la partie sud de l'ancienne Thèbes.

Le temple de Louxor était la "résidence principale" d'Amon, le plus important dieu de Thèbes. Lors de la Fête d'Opet, qui avait lieu tous les ans le deuxième ou troisième mois de la crue du Nil, la statue d'Amon quittait Karnak sur une barque sacrée pour rejoindre Louxor.

Le bâtiment de règne d'Aménophis III consiste en un sanctuaire au sud, précédé d'une cour péristyle et d'une colonnade. Le pylône d'entrée et la première cour sont l'œuvre de Ramsès II.

Les temples de Louxor et Karnak sont liés par un dromos de 2.5km, bordé de sphinx qui fut érigé au XIVème avant J-C sous le règne d'Aménophis III par Nectanebo. Il fut modifié par la suite par Ramsès II, qui y ajouta notamment 6 statues monumentales et 2 obélisques dont l'une, offerte à la France en 1831 se trouve sur la Place de la Concorde à Paris.

  Entrée du Temple de Louxor

 

A environ trois kilomètres du temple de Louxor, s'étend le domaine de Karnak, oeuvre de plusieurs pharaons qui, de Sésostris Ier à Nectanebo Ier, se sont succédé sur plus de vingt siècles. Son architecture n'est pas facile à appréhender, chaque pharaon ayant cherché à embellir le temple en effaçant ou en s'appropriant les éléments mis en place par ses prédécesseurs. Ainsi, Aménophis III fit élever les douze colonnes de la nef centrale qui soutiennent les architraves, Ramsès fit commencer la décoration, laquelle fut poursuivie par Séthi Ier et par Ramsès II.

 

Allée des sphinx

Temple de Karnak

 

 

"Je sais que Karnak est l'horizon au-dessus de la terre, l'ascension auguste de la première fois, l'œil sacré du Maître de l'Univers ". Telle est la mention faite par Hatchepsout sur un des obélisques.

 

 

 

 

 

Une large avenue bordée de sphinx (monstres à tête de bélier) conduisait à la façade monumentale .C'est le " chemin de Dieu ". La porte d'entrée était flanquée de deux larges tours en forme de pyramides tronquées, les pylônes, aux parois couvertes de bas-reliefs et d'inscriptions qui fournissent de précieux renseignements pour les égyptologues. En avant du pylône, se dressaient deux obélisques, aiguilles taillées dans un bloc de granit d'une hauteur pouvant atteindre 20 mètres, qui rappellent les rayons du Soleil. La cour suivante est aune allée couverte sur les côtés avec des colonnes : c'est le péristyle. Dans cette cour, tout le monde peut entrer. C'est là que se passe la procession des jours de fêtes. Une deuxième cour s'ouvre sur la première. Elle est plus étroite, on y monte légèrement et arrive dans un vestibule couvert dont le plafond est soutenu par des colonnes (salle hypostyle). Sur le plafond, on a peint le ciel et les étoiles. C'est là que le dieu reçoit les offrandes. Nous arrivons à la partie secrète du temple. A droite et à gauche de petites salles, portées par des colonnes. Puis, tout au fond, juste à l'axe de la porte d'entrée, le Saint des Saints ou naos. Cette toute petite chapelle basse, taillée dans un seul bloc de granit, referme la statue sacrée, celle que le prêtre vient adorer chaque matin. Un rayon de soleil éclaire alors la chapelle.

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