A

AMON

Originaire de Thèbes, il devient le dieu principal et dynastique dès le Moyen Empire. Son lieu de culte principal se trouve à Thèbes (Karnak et Louxor) où il est associé en triade à la déesse Mout et au dieu fils Khonsou. Voir La religion égyptienne.

AMULETTE

Petit objet (figurines en pierres ou pierres précieuses) que les Egyptiens portaient sur eux par superstitions, et auquel on attribue la vertu d'écarter les maléfices, les maladies, les accidents... Ce sont des talismans, des gris-gris, qui, par la seule force de l'image, appelaient la protection de la force divine appropriée. Signe de vie et autres hiéroglyphes, image de votre dieu ou déesse favoris, symbole royal, chacun portait autour du cou ce qui lui plaisait. Les formules magiques qui leurs étaient liées apparaissent largement dans le Livre des Morts.

B

BASSE EGYPTE

Partie de l'Egypte s'étendant de Lisht à la Méditerranée, sur près de 140 km, au fil des innombrables canaux du delta du Nil.

BIJOUX

Hommes et femmes portaient des bijoux : colliers, bracelets, ceintures ouvragées, bagues et boucles d'oreilles. l'argent, très rare, était considéré comme le métal le plus précieux. Les bijoux luxueux étaient faits d'or et de pierres fines (turquoise, lapis-lazuli, coraline..)

C

CARTOUCHE

Cadre ovale dans lequel les Egyptiens inscrivaient le nom des pharaons, des rois ou des reines.

CATARACTE

Endroit où le Nil est encombré de roches.

CRUE

Elévation du niveau du Nil. Elle résulte de la fontes des glaces, des neiges des hauts plateaux d'Afrique. La crue annuelle permettait aux égyptiens de pratiquait une agriculture sur les bords du Nil.

D

 DELTA

Embouchure du Nil , seul fleuve d'Egypte, composée d'une multitude de bras donnant sur la Méditerranée.

 DEIR El-BAHARI

Site archéologique d'Egypte, sur la rive gauche du Nil, en face de Karnak, dans un cirque formé par la chaîne libyque. C'est là que la reine Hatchepsout fit construire son temple funéraire, œuvre de l'architecte Senenmout (vers ~1500). Taillé en partie dans la montagne, il s'étage en trois terrasses reliées par une rampe centrale et bordée contre le rocher par les portiques que décorent des bas-reliefs polychromes d'une grande pureté de style. La deuxième terrasse donne accès aux chapelles d'Anubis et d'Hathor. À proximité se trouvent les temples de Mentouhotep I et Touthmosis III.

DEMOTIQUE

Ecriture cursive dérivée de l'écriture hiératique, dans laquelle est transcrite couramment la langue égyptienne.

DROMOS

C'est le donné donné par les grecs au passage où des sphinx, placés de part et d'autre de la voie, devaient protéger le parcours des barques sacrées à la sortie du temple.

DYNASTIE

L'historien Manéthon a classé les souverains d'Egypte en groupes appelés dynasties, depuis le début de l'époque Thinite, vers-3000, jusqu'à le dernière dynastie vers-341. Chacune représente, en général, toute une famille royale. La durée d'une Dynastie pouvait s'échelonner de quelques années à plusieurs siècles ( Selon Manéthon, la VIIè Dynastie aurait comporté 70 rois sur une période de 70 jours ? ). Le passage d'une Dynastie à une autre était marqué par un changement important dans le pays, politique ou religieux par exemple. De même, le temps n'avait aucune influence.

E

EMIR

Membre dirigeant de l'aristocratie mamelouk (beys) et de l'institution militaire (officier des milices).

ESCLAVE

On ne peut pas vraiment parler d'esclaves en Egypte mais plutôt de serviteur. Voir mot : serviteur

F

FELLAH

Paysan égyptien (ou arabe) d'aujourd'hui. Il ressemble comme un frère à celui de l'ancienne Egypte.

FELOUQUE

Petit navire de la Méditerranée, gréé d'une ou deux voiles latines avec des mâts inclinés sur l'avant.

G

GRAND VIZIR

Personnage dirigeant le gouvernement sous l'autorité d'un sultan.

H

HAUTE EGYPTE

Elle commence à Abydos et se termine à la frontière soudanaise. Elle incorpore la Nubie.

HIEROGLYPHE

Dessin qui formait l'écriture égyptienne. (voir chapitre "Langue et écriture égyptienne")

HITTITES

Peuple de l'Asie centrale, du début II^ème millénaire. Vers le XVIème siècle, un premier empire hittite fut assez puissant pour intervenir en Syrie du Nord et réussir un raid contre Babylone (vers 1530). Après une période d'anarchie et de guerre avec le Mitanni, la puissance hittite culmina aux XIV-XIII^ème siècle. Néanmoins les luttes menées contre les Égyptiens (bataille de Qadesh, vers 1296, Ramses II), contre les montagnards Gasgas du Nord, contre les Ahhijowa au Sud Ouest, enfin contre les Assyriens, affaiblirent l'empire Hittite. Il disparut à la fin du XIIIème siècle, probablement détruit par les Peuples de la mer. Des principautés hittites survécurent en Syrie. Les Hittites formaient une société féodale, militaire et religieuse, où le roi était aussi juge et grand prêtre. Noblesse guerrière, propriétaire terriens et paysans, artisans, esclaves constituaient les classes sociales, dont les rapports étaient régis par un code de lois.

HYKSOS

Nom donné par Manéthon à des envahisseurs asiatiques venus de l'Est, qui dominèrent l'Egypte de 1785 à 1580 avant J-C. Ils fondèrent un royaume dans le Nord du pays et établirent leur cap à Avaris (Tanis). Leur civilisation heurta violemment les traditions égyptiennes. Ils apportaient avec eux une partie des techniques indo-européennes, et notamment l'usage du char de guerre attelé de chevaux. Ils furent responsables de la pénétration des divinités asiatiques dans le pays et adorateurs de Seth qu'ils avaient assimilé à Baal, provoquèrent une haine farouche chez les Egyptiens. Réfugiés à Thèbes où ils avaient formé une monarchie, les pharaons entreprirent bientôt une guerre de reconquête. En -1600, Kamôsis chassa les Hyksôs de la Moyenne Egypte, et reprit Memphis. Les envahisseurs furent définitivement expulsés du delta puis du Sud de la Palestine en -1580 par Amhôsis, fondateur de la XVIII^ème dynastie. Ils disparurent ensuite de l'histoire.

HYPOGEE

Hypo : sous, gê : terre. Tombe souterraine creusée dans la roche.

HYPOSTYLE

Salle d'un temple dont le plafond est soutenu par des colonnes.

I

IBIS

Oiseau échassier à longues pattes et au bec recourbé.

J

K

KARNAK

Village de Haute Egypte qui a donné son nom à la partie Nord des ruines de l'ancienne Thèbes situées sur la rive droite du Nil, la partie Sud étant connue sous le nom de Louxor. Les ruines de Karnak forment d'un des sites archéologiques les plus importants du monde. Elles couvrent une surface considérable bien qu'il ne reste rien des maisons, des palais et des jardins qui entouraient les temples. Ceux ci forment trois grands ensembles séparés entourés chacun d'une enceinte : du Nord au Sud, l'enceinte de Montou, l'enceinte d'Amon et l'enceinte de Mout reliée au temple d'Amon par une allée de sphinx qui menait ensuite au temple de Louxor . Le temple d'Amon proprement dit se compose de plusieurs édifices construits à des périodes différentes. De l'édifice originel de la XIIème dynastie il ne reste aucune trace. L'ensemble actuel date en majeur partie des XVIII, XIX et XXème dynastie (~XVI - ~XIII siècle). La construction fut entreprise par Aménophis I et poursuivie par Touthmosis I qui entoura le temple d'une enceinte et l'accrut d'un vestibule hypostyle. La reine Hatchepsout y éleva deux obélisques. Très agrandi par Touthmôsis III, le temple reçut diverses adjonctions sous les successeurs de ce dernier (parmi lesquels Aménophis III). La partie la plus célèbre est la grande salle hypostyle édifiée au début de la XIXème dynastie par Ramsès Ier et Horemheb et décorée sous Séthi I et Ramsès II. Toujours à l'intérieur de l'enceinte d'Amon se trouvent, au Nord du grand temple, le temple de Ptah et Hathor (édifice du Moyen Empire reconstruit par Hatchepsout et Touthmôsis III) et, au Sud, le très veau temple dédié à Khonsou par Ramsès III. L'ensemble des temples de Karnak est actuellement menacé par l'élévation du niveau du Nil du à la construction de plusieurs barrages.

L

LOUXOR

Le site archéologique de Louxor représente la partie Sud des ruines de l'Ancien Thèbes, situées sur la rive gauche du Nil, la partie Nord constituant le site de Karnak. Le temple de Louxor était consacré au dieu Amon qui, une fois par an, quittait son temple de Karnak et remontait le fleuve pour rendre visite à son hypostase de Louxor. La construction du temple fut commencée par Aménophis III (cours à colonnes papyriformes, grande colonnade, salle hypostyle) et abandonnée par son successeur. Toutankhamon et Horomheb y firent quelques adjonctions. Enfin Ramsès II ajouta à l'édifice une nouvelle cour à portique présidée d'un pylône monumental, six statues colossales et deux obélisques (l'un d'eux a été transporté en 1831 place de la Concorde à Paris). Le temple était relié au temple de Karnak par un long dromos de sphinx criocéphales (en partie sous la route actuelle). La mosquée Usuf al-Haggag qui se trouve actuellement dans l'angle Nord Est de la première cour empêche pour le moment l'entière mise à jour des ruines.

M

MANETHON

Grand-prêtre égyptien d'Héliopolis, originaire de Sébennytos dans le Delta (IIIe s. av. J.C.). Il écrivit une histoire de l'Egypte en langue grecque, la décomposant en Dynasties. Cette classification est encore de nos jours retenue par les historiens modernes.

MASTABA

Terme arabe signifiant " banquette maçonnée ". C'est une construction rectangulaire au-dessus des tombes égyptiennes du Moyen Empire. Elle pouvait être pleine ou comporter des pièces. La sépulture se trouvait au fond du puits, sous le mastaba qui comprenait souvent une chapelle pour le culte du défunt. Les mastabas appartenaient à la cour du pharaon. Ainsi, en échange d'un service, un courtisan obtenait un emplacement proche du tombeau royal. C'est pourquoi, de vraies "villes funéraires" entouraient les pyramides.

MERVEILLES DU MONDE (7)

Pyramide de Khéops

Jardins suspendus de Babylone

La statue de Zeus olympien

Le temple d'Artémis à Ephèse

Le mausolée d'Halicarnasse

Le colosse de Rhodes

Le Phare d'Alexandrie : Il fut construit vers -280 sur une île voisine d'Alexandrie et était une tour de 134 m au sommet de laquelle on faisait brûler des feux (ancêtre des phares). Il fut détruit au XIV^ème siècle par un tremblement de terre.

MOMIE

 Etat de conservation des cadavres, grâce à des matières balsamiques ou de l'embaumement. La momie était peinte de symboles et de formules "magiques" et était placée dans un plusieurs sarcophages de bois ou de pierre.

MOMIFICATION

L'idée de la momification est née de l'observation de la nature : les corps confiés aux seuls soins su sable du désert et du climat très sec se dessèchent progressivement sans corruption apparente. Le fait d'isoler le cadavre dans un tombeau provoque sa décomposition. il faut alors hâter sa dessiccation avent de l'enterrer. vers 2600avant J6C, on en extrayait les viscères et on utilisait le natron. Le cerveau n'est retiré qu'à partir de -2000 environ. Vers -1000, on essayait parfois de rendre au corps un aspect plus vivant : terre modelée sous la peau, oignon à la place des yeux...

N

NAOS

En archéologie égyptienne, chapelle de pierre monolithe sise dans le sanctuaire d'un temple où se trouve une statue cultuelle.

NECROPOLE

Les ouvriers, parfois, se faisaient creuser et décorer des caveaux, juste en dehors du village, sur les flancs de la colline. A l'extérieur, une chapelle de culte, surmontée d'une petite pyramide, était précédée d'une cour. Sous terre, un caveau assez menu, bien mieux conservé de nos jours, dont la décoration était de magnifiques qualité. En effet, elle était réalisée par les meilleurs artisans, ceux du roi, qui n'étaient autres que les propriétaires des tombes. Le plus souvent, les tombes furent réutilisées après le Nouvel Empire par les nouveaux habitants du village et n'ont été que très rarement retrouvées en bon état.

NUBIE

La Nubie s'étend d'Assouan à la frontière soudanaise.

O

OBELISQUE

Nom d'origine grecque employé pour désigner les hautes colonnes de pierre monolithes à sommet pyramidal qui se dressaient devant les pylônes des temples. Leur symbole solaire est lié à la théologie héliopolitaine : il devait capter les rayons du soleil.

OCTAVE

Empereur romain également connu sous le nom d'Auguste. Il avait 19 ans quand César mourut. Voir les Grands Personnages, section Cléopâtre.

ONGUENT

 Médicament à consistance de pommade dure, que les Egyptiens s'appliquaient sur la peau.

P

PACHA

Titre porté par les gouverneurs des provinces ottomanes.

PAPYRUS

Plante poussant sur les bords du Nil et qui servait à fabriquer une sorte de papier sur laquelle les scribes écrivaient.

PERISTYLE

Cour entourée d'un portique à colonnes dans un temple.

PHARAON

Désignation habituelle des rois de l'Egypte antique, quelle que soit leur origine, égyptienne ou étrangère. Considéré comme un dieu, il était le maître absolu des hommes et des richesse de l'Egypte.

POLYTHEISTE

Le polythéisme est une religion qui admet une pluralité des dieux. Il procède souvent de la divinisation des forces naturelles, des morts, des animaux...

PYLONE

Façade monumentale des temples égyptiens de la XVIIIème dynastie, formée de deux môles en forme de deux mastabas encadrant une porte. Les deux môles représentent la montagne où le soleil se couche ou se lève ou les deux chaînes lybique et arabique.

PYRAMIDE

Grand monument architectural à base rectangulaire et à 4 faces triangulaire se terminant en pointe. Elles ont servi, suivant les pays et les peuples, de temple ou de tombeau. Parmi les pyramides égyptiennes les plus connus, on peut citer celles de Gizeh : Mykérinos, Khéphren et Khéops. Voir chapitre" Les pyramides".

Q

R

S

SCRIBE

Seule personne sachant lire et écrire et qui en faisait donc son métier.

SERVITEUR

On ne peut pas vraiment parler d'esclaves en Egypte : en effet, si l'Egyptien pouvait louer, gagner au titre de prise de guerre, acheter ou vendre des hommes et des femmes, jamais ces personnes ne perdaient leur existence juridique propre et leur maître, s'il pouvait leur rendre la liberté, n'avait jamais le droit de vie ou de mort sur eux. Les serviteurs avaient le droit, comme tout le monde, de posséder des biens (y compris des serviteurs), de se marier (parfois avec le patron ou la patronne), de faire un testament, et leur travail était rémunéré.

SPHINX

Animal mythique à corps de lion et tête humaine. Ses traits reproduisent souvent la physionomie du pharaon. Il symbolise la puissance du roi, dominant ses ennemis. Des têtes animales (bélier, faucon... ) lui sont parfois attribuées pour évoquer certaines divinités mais, la plupart du temps, c'est un lion couché associé d'une tête humaine.

T

TELL EL-AMARNA

Site d'Egypte au Nord d'Assiou, sur la rive gauche du Nil. C'est là que le pharaon Aménophis IV, devenu Akhénaton, fonda (au détriment de Thèbes) sa nouvelle capitale Akhenaton (vers ~1362) en l'honneur du dieu Aton. En 1887, une paysanne égyptienne u découvrit un lot de plusieurs centaines de tablettes en caractère cunéiformes qui éclairaient l'histoire diplomatique et les rapports des Etats orientaux (Babylone, Assyrie, Mitanni) avec l'Egypte au XIV^ème siècle avant J-C. Au cours de fouilles entreprises la même année, les archéologues anglais et allemands mirent au jour les structures de la ville antique. Les bas reliefs des monuments et des stèles se caractérisent par un abandon du hiératisme; le pharaon y est représenté dans ses activités quotidiennes, et son physique si particulier inspire un type humain au cou allongé (confère les bustes de Néfertiti) au ventre saillant, aux membres grêles. La peinture évoque une nature familière (scènes d'animaux domestiques, etc.). Malgré sa brièveté, cette période amarnienne modifia les structure traditionnels de l'art égyptien.

THEBES

Ancienne ville de Haute Egypte sur les deux rives du Nil, à 740 Km au Sud du Caire. Capitale de l'empire égyptien à son apogée, la "Thèbes aux cent portes" que chantait Homère était une des plus célèbres villes de l'Antiquité. Resté dans l'ombre pendant tout l'Ancien Empire, elle passa au premier plan avec la réunification de l'Égypte par Mentouhotep sou la XIème dynastie (vers ~XX s.). Elle était le centre du culte de la triade Amon, Mout et Khonsou et imposa son dieu à tout l'empire. Avec l'expulsion des Hyksôs par les pharaons de la XVIIIème dynastie et la fondation du Nouvel Empire commença pour Thèbes une période de très grande prospérité (du XVI au XI^ème S. avant J-C). C'est alors que furent construits les temples de Karnak et Louxor et les hypogées de la Vallée des Rois. La ville fut abandonnée par Akhénaton, mais son successeur Toutankhamon s'y réinstalla. Après Ramsès III, la royauté s'affaiblit et la réalité du pouvoir passa aux mains des prêtres d'Amon. Supplantée par Tanis, à la XXIème dynastie. Thèbes perdit son rang de capitale et ne resta qu'un centre religieux. Elle fut prise et mise à sac par les Assyriens en ~664 puis pillée par les Perses et ne cessa plus de décliner. Elle constitue actuellement le plus grand site archéologique d'Egypte (Karnak, Louxor, Deir El-Bahari, Deir el-Médineh, Medinet-Habou, Memnom (colosse de), Ramesseum, Vallée des Rois)

U

V

VALLEE DES REINES

Elle se situe dans la région de Thèbes-ouest en Haute Egypte, sur la rive gauche du Nil, en face de Louxor. Jadis appelée "la place de Beauté", on y a recensé 80 sépultures du nouvel Empire où reposent les tombes des princes et des épouses royales dont Néfertari, Grande Epouse Royale de Ramsès II.

VALLEE DES ROIS

Elle est située à proximité de la Vallée des Reines. Presque tous les pharaons du Nouvel Empire se font enterrer en ce lieu protégé par Hathor, la "Dame de l'Occident". 62 tombes ont été recensées.

VIZIR

Ce que nous traduisons "vizir" est en Egypte le numéro 2 de l'Etat après le Roi dont il est avant tout l'assistant et le secrétaire particulier. A ce titre, il est garant du respect de la Règle de Maât dont il porte au cou une figurine. Il centralise dans ses bureaux de colossales archives, ce qui le place au sommet de toutes les branches de l'administration (irrigation, impôts, transport, police, justice...). Pour abattre, cet énorme travail, les vizirs sont en général deux au Nouvel Empire, un au Sud, l'autre au Nord.

W

X

Y

Z